Le patrimoine à portée de main

Camille Mellinet

Imprimeur-libraire ; imprimeur lithographe ; imprimeur en taille-douce ; imprimeur de l'évêché, du clergé ; du duc d'Angoulême (1814) ; du duc de Bourbon (1815). Natif de Nantes. Fils de Rosalie-Anne Malassis (1775-1861) et du général François-Anne Mellinet (1768-1852), divorcés en l'an XII. Breveté imprimeur le 15 juillet 1811 (brevet renouvelé le 8 août 1816), libraire le 26 août 1813 (brevet renouvelé le 18 juillet 1818), imprimeur lithographe le 21 mai 1823. Sa mère lui cède en 1820 la direction de son imprimerie moyennant une rente de 2 000 francs pour elle-même et une autre de 1 000 francs pour son second fils Émile Mellinet. Travaille pour l'administration et le clergé. Édite de nombreux journaux et revues, dont le "Lycée armoricain" (1823-1831). Commence à publier sous son nom à partir de 1830, parallèlement à la raison sociale utilisée jusqu'alors : "Mellinet-Malassis", qu'il abandonne en 1831. Également auteur de divers ouvrages. Membre de plusieurs sociétés savantes. Fonde à Nantes une Société industrielle pour l'amélioration de la classe ouvrière, autorisée par le gouvernement après 1830. Décoré de la Légion d'honneur en 1841. Décédé à Nantes en août 1843. Sa veuve Séraphi(n)e-Félicité Baudoux, née en 1799 et épousée en 1826, est brevetée en sa succession le 3 nov. 1843.